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Grand Defi 1

Épisode n°1 : Nantes les 10 et 11 juin 2022 – Diagnostic et enjeux

Carnet de bord au Grand Défi

Le Grand Défi des entreprises pour la planète est un processus expérimental destiné à faciliter les transitions de notre civilisation française au regard des tsunamis écologiques, sociaux et économiques auxquels nous devons faire face. Le Grand Défi est une initiative participative inédite qui fédère le monde de l’entreprise, les territoires et la société civile autour d’un objectif commun :

formuler 100 propositions d’actions concrètes, impactantes et mesurables pour créer un nouveau modèle de prospérité économique, humaniste et régénérative.

L’équipe du #GrandDéfi a mis en place un calendrier dynamique jusqu’à la fin de l’année 2022. Retrouvez les fondements et le planning de ce dispositif dans l’article que nous avons publié sur notre blog.

Certes, la densité du programme et sa fréquence sont élevées. Mais elles sont fonction de notre situation globale : catastrophique. A l’heure où nous parlons, chaque dixième de degrés compte. Et chaque action vertueuse et intelligente pèse dans la balance. Imaginons donc que les petits pas des uns et des autres sont importants non seulement pour leurs résultats, mais aussi pour ce qu’ils engendrent en termes d’exemplarité.

Quand on parle de chiffres après la virgule, toutes les actions mêmes modestes sont vitales.
Alors oui, lorsqu’il s’agit des pas de géant des entreprises, les marges de progressions sont énormes et leurs actions doivent être facilitées, accélérées, parfois bousculées, d’autres fois intégrées dans un élan de solidarité.

Alors, oui, dans ce contexte où tous les voyants clignotent au rouge, cet élan positif initié par Virginie Raisson Victor et Jérome Cohen est chargé de sens et d’utilité publique nationale, européenne et mondiale. Ça sonne même comme le plan qui tombe à pic.

Merci !

Notre équipe se sent un peu privilégiée d’y participer. Nous imaginons que nous avons une chance, même infime, de créer un mouvement plus large et inspirant, que ce que nous faisons déjà au sein de 22EME SIECLE.

Le résultat de ce processus sera autant lié à sa capacité de rayonnement qu’à la qualité des 100 propositions qui émaneront de nos travaux.

C’est pourquoi, nous avons décidé de tenir un carnet de bord. Un carnet de voyage avec nos mots, notre propre subjectivité afin de partager le plus largement les contenus divulguables (sans mettre en jeu l’intimité des autres délégué.e.s issus des entreprises).

Alors oui, nous l’avons dit en plénière : 22EME SIECLE fera tout pour apporter sa pierre y compris bien sûr, en matière de communication. Ce carnet de bord y contribuera, nous en faisons le vœux.

A Nous Nantes !

Les deux journées se déroulent dans l’Université de Nantes, au cœur de la métropole, sur l’Île. Le message de l’institution est clair, les savoirs doivent être au cœur de la cité. Cette démarche est relativement récente et les bâtiments sont flambants neufs. Le développement durable est passé par là. Riche idée de l’équipe du Grand Défi que de mener ces deux premières sessions dans l’antre de la culture et de l’enseignement supérieur.

Bref, entrons dans le fond de ces deux journées pour partager ce qui nous a touché plus particulièrement et qui pourrait vous intéresser. C’est bien là que réside l’essence de ce carnet de bord.

Il y a eu dans la richesse des séquences de l’introduction, l’intervention magistrale de Virginie Raisson Victor, qui comme à son habitude a su recueillir l’attention.

Partant d’un parallèle entre la chute du puissant empire Romain et notre contexte actuel : trois points sont marquants. Nous avons pu apprendre à l’école que la décadence des élites a facilité les percées barbares. Virginie nous relate que deux facteurs majeurs ont aussi joué dans le déclin. D’une part, les changements climatiques liés à une mini ère glaciaire provoquée par des éruptions volcaniques. Et d’autre part, les épidémies liées au brassage d’un commerce déjà mondialisé.

Les éruptions volcaniques importantes ont créé une chape de fumée épaisse qui empêche les rayons solaires d’atteindre le sol. Cela a provoqué à cette époque une baisse des températures de 2,5°C. Une véritable catastrophe pour l’agriculture, fragilisant les populations humaines et les êtres vivants.

Dans le même temps, l’usage du défrichage pour étendre l’empire, ses infrastructures, son agriculture, a déconfiné des virus tels que le paludisme. Le commerce a véhiculé des maladies telles que la variole ou la peste. A la fin, plus de 40% de la population a été décimée, mettant en péril toute l’organisation sociale et économique de cet empire.

Nous avons un grand point commun avec les romains : nous sommes dans le déni. Comme eux, nous avons du mal à accepter que ce qui est la source de notre progrès est aussi celle de nos maux.

Nous avons une différence majeure avec cette civilisation. Notre niveau de connaissance nous permet à la fois d’être clair sur les causes et les conséquences du réchauffement climatique. A la fois sur le diagnostic et sur les pronostics.

Virginie nous affirme positivement que nous pouvons encore agir et que les solutions existent. A quoi bon ce Grand Défi sinon ?

Je partage pleinement l’analyse de Virginie et c’est même la raison d’être de 22EME SIECLE. Nous vivons une époque charnière et excitante. Tout se joue maintenant, avec et grâce à nous toutes et tous. Alors révélons, expérimentons, communiquons, partageons et déployons les solutions !

L’ambition du Grand Défi est très forte.
Et c’est bien l’état d’esprit et l’énergie que nous avons ressentis dans nos relations avec chaque délégué.e d’entreprise que nous avons pu croiser activement pendant ces deux premières journées. Une envie de coopérer pour réussir. C’est nouveau car nous avons été éduqué.e.s à la compétition.

Là aussi, ça fait écho au hashtag de 22EME SIECLE : #WATFF. Il signifie « We Are The Fantastic Futures ». Nous pensons aussi que l’heure de la coopération et de la mise en synergie ont sonné.

Nous devons relever le défi, les défis, Le Grand Défi.

Jérôme Cohen, le boss d’Engage University et cofondateur du Grand Défi est lui aussi très pragmatique. « Nous ne sommes pas là pour écrire un livre blanc qui va caler les bureaux . Cette aventure va être co-construite et les mesures qui vont naître doivent vivre. On vise un travail législatif. Mais au final ce sont les délégué.e.s, les partenaires et les entreprises marraines qui le décideront . »

Et il enchaîne :

« vu le niveau où l’on souhaite placer le curseur, il va falloir qu’il y ait beaucoup de plaisir pour y parvenir. »

Là aussi, chez 22EME SIECLE, nous partageons pleinement cet état d’esprit fondamental. Le plaisir, c’est la condition sine qua non de la créativité. C’est en toutes lettres sur notre site Internet. La créativité fait écho à notre obligation d’innover. Nous entendons par là, modifier durablement par l’idée et la mise en action, les usages d’une société. L’innovation est rare et précieuse, cela ne consiste pas à lever des fonds pour inventer des gadgets énergivores.

Côté plaisir, il y a l’ambiance insufflée par l’équipe. Hyper pro, hyper efficace, hyper sympathique… gonflée à bloc ! Il y a eu l’accueil chaleureux et respectueux, les déjeuners et le dîner à la fois sains et gourmands. Le vendredi soir, nos échanges en mode mange debout sur une place de l’Université privatisée (assez dingue) étaient accompagnés d’un groupe de musique. Plaisir on vous dit !

L'équipe du Grand Défi des Entreprises pour la planète Carnet de Bord du Grand Défi

L‘importance d’ancrer le groupe des délégués du Grand Défi

Créer un groupe qui travaille de manière rigoureuse et avec plaisir, ça suppose un temps d’ancrage de l’assemblée. Oublier un moment son quotidien pour que nous soyons concentrés et connectés, dans l’instant, avec l’autre, le compagnon de route. Ce fût l’objet du premier atelier animé dans plusieurs salles simultanément par une équipe de faciliteurs/trices engagé.e.s et bénévoles (il faut le souligner).

De cet atelier, il en est ressorti quelques phrases à méditer :

« Passer de la dissonance cognitive à la consonance (#coopération) ».

« Quand on pose une question avec « ou » (qui suppose un choix et l’exclusion) il faudrait peut-être la reformuler et penser avec « et » (inclusif et coopératif) ? »

S’ancrer ensemble autour du Grand Défi est passé aussi par une communication interne sans faille, en toute transparence. Nous avons eu un topo sur la typologie des 150 entreprises qui nous entourent. C’est important pour comprendre le groupe et se sentir à l’aise.

Nous avons appris que de 120 000 candidatures pour devenir délégué, le filtrage par les critères de sélection (affinés par un comité éthique et scientifique) ont ramené les candidats à 18 000. Puis il y a eu un tirage au sort.

Sur les 150 délégué.e.s d’entreprises tiré.e.s au sort, il y a des dirigeant.e.s, des salarié.e.s, des actionnaires. Les hommes et les femmes sont représenté.e.s quasiment à 50/50. Il y a 10% de grandes entreprises, 23% d’E.T.I et 67% de P.M.E.

L’objectif affiché est de générer une diversité représentative d’opinions et d’intérêts. Tous les secteurs d’activité sont représentés sauf celui de l’agriculture. Il y aura probablement un Grand Défi spécifique à ce secteur.

Tout le processus du Grand Défi n’est pas fondé pas sur une feuille blanche. Il y a les milliers de données récoltées dans le cadre de la Grande Consultation, la phase 1 du processus, dont les premières tendances seront partagées en juillet et les résultats finaux publiés en septembre. Cette Grande consultation est accompagnée par Bluenove.

Il y a aussi des indicateurs qui existent dans chaque secteur d’activité. Ce sont des éléments précieux. En plus, 600 contributeurs se sont proposés pour faciliter le traitement des éléments techniques.

Parmi les axes de travail, un mot est ressorti : la priorisation.

Bref, nous sommes assis sur du très très lourd.
Et vu ce qui est en jeu, c’est plutôt une bonne chose.

La nécessité de mettre à niveau l‘assemblée autour d’un savoir exigeant

Pour former une cohorte prête à relever le Grand Défi, il est nécessaire d’affiner le niveau de langage et de connaissance. Et au menu des neurones gourmets, nous avons dans l’ordre d’apparition :

  • Une scientifique du groupe N°1 du GIEC.
  • Un directeur de recherche sur la biologie de l’évolution (engagé dans l’IPBES).
  • Un éminent professeur de l’ESSEC.
  • Deux intervenants de Pour Un Réveil Écologique.
  • La fondatrice et présidente du Comité 21.
  • Le directeur DD d’un grand groupe.
  • Et deux PDG d’entreprises qui ont déjà mené leurs transitions.

Vaste programme pour remettre les compteurs à + 1000 pour chacune et chacun des délégué.e.s venu.e.s en découdre avec les enjeux du 21ème siècle.

Alors, qu’est ce qui nous a marqué qui pourrait alimenter notre/votre réflexion ?

La mise au point du Grand Défi sur les changements climatiques

Sophie SPOZA, scientifique du groupe N°1 du GIEC Carnet de Bord du Grand Défi changements climatiques

Côté changements climatiques, nous avons la chance de recevoir Sophie Szopa, fait partie du groupe N°1 du GIEC. Elle est directrice de recherche et Vice-Présidente Développement Soutenable de l’Université Paris-Saclay.

Elle nous informe que le GIEC n’est pas directement producteur. Son rôle et celui des 270 auteurs des rapports est de synthétiser des études scientifiques reconnues par leurs pairs. Ces rapports sont challengés chaque fois par plus de 75 000 commentaires scientifiques qui appellent chacun, une réponse scientifique. Vous le saviez ?

Ceci étant dit, Sophie nous rappelle que depuis le rapport publié en 1990, nous sommes certain que les activités humaines sont responsables de l’intégralité du réchauffement climatique. La nature elle-même n’y est pour rien. L’activité humaine n’est pas une surcouche d’un cycle naturel. L’écosystème Terre n’y est pour rien du tout.

Même pas un peu.

Ce n’est plus un débat scientifique depuis 32 ans.

Oui, depuis 32 ans nous aurions eu la possibilité d’opérer une transition douce et bien pensée sur une période confortable. Ce n’est plus le cas. Désormais, nous ne sommes plus en mesure d’atteindre les 1,5°c. Pour autant chaque dixième de degré compte et ce n’est pas 2°c qu’il faut viser mais bien, 1,59°c. C’est une notion très importante à intégrer. A + 2°c, il y a des services écosystémiques tels que certains puits de carbone naturels qui n’existeront plus pour nous aider dans cette lutte.

A + 2°c, les océans s’acidifient beaucoup trop et des variétés d’arbres disparaissent. La captation naturelle du CO2 est fortement amoindrie et le taux de CO2 augmente plus encore entraînant une hausse de la température. Cela engendre une montée des eaux et par ricochet, le déplacement de populations qui vivent sur le littoral. Une série d’effets combinés ne cesse d’impacter la biodiversité, le bien-être et la santé. Nos infrastructures sont malmenées, la production agricole s’effondre et la sécurité alimentaire n’est plus assurée.

Le cercle vicieux s’enclenche passé les + 2°c.
Nous devons donc viser au plus proche des 1,5°c.

Il est essentiel de garder à l’esprit le fait que tous nos efforts positifs réalisés aujourd’hui ne seront palpables que dans 20 ans. En effet, c’est ce qu’on nomme l’inertie des gaz à effet de serre. Ils « vivent » dans l’atmosphère plusieurs années avant de se dissiper.

Ceci nous permet de comprendre une notion également essentielle sur laquelle insiste Sophie :

« On ne compense pas carbone ! Ce qui est émis est émis.

C’est physique et une telle action ne constitue qu’un mauvais argument publicitaire »

Aucune entreprise, ni individu peut fonder la transition de son activité ou son comportement sur la compensation.

Intégrons le immédiatement et de manière définitive dans nos plans de transformation.

La compensation est soit due à un manque de connaissance soit de la pure communication malveillante. A ce propos, on vous invite à lire notre article sur la raison d’être et le greenwashing.

Autre élément intéressant. Les calculs d’émission de gaz à effet de serre (GES) sont réalisés au niveau mondial. Ces GES sont intrinsèquement liés au niveau de développement. Pour s’assurer d’un mouvement de lutte mondial contre les changements climatiques, il est nécessaire que tous les pays s’impliquent. Sachant que les pays les moins développés sont aussi ceux qui sont les moins émetteurs et les plus vulnérables, il y a un enjeu d’équité qui pointe le bout de son nez.

Il va être non seulement nécessaire que les pays industrialisés deviennent sobres en carbone, mais qu’ils fassent des efforts supplémentaires pour que les pays les plus pauvres puissent atteindre un niveau décent de développement. C’est fondamental de le comprendre. Sinon, c’est la moitié de la population mondiale qui va migrer et se faire la guerre de l’eau et de la faim.

#Simple

Attention la phrase qui suit est une punch line !

« Pour les entreprises, il ne suffira donc pas de repeindre la façade en vert et de recruter un directeur RSE ».

Quand une scientifique de ce niveau là sort de sa réserve, c’est un signal très fort.

Il est nécessaire de passer à l’action pour se transformer. Nous le savons, le coût de l’inaction sera beaucoup plus sévère que le coût de l’action. En fait, il pourrait même être fatal à toutes les entreprises de croire que le temps joue pour elles. Certaines industries ne semblent avoir aucun avenir. Par exemple, que la voiture individuelle soit thermique ou électrique, elle est liée à des ressources qui sont en très grande tension. Et au regard de son utilisation (95% de son temps est consacré à être parquée) elle n’est pas pertinente dans un monde bas carbone.

Avec 22EME SIECLE quand nous parlons Agenda 2030 et aménagement avec une collectivité territoriale, nous sommes sans ambiguïté à ce propos. La langue de bois, c’est pas notre truc. A quoi bon faire des choix entre les pistes cyclables et les arbres parce qu’il faut prévoir la majeure partie de l’espace public au profit de la voiture individuelle ? Ce n’est fondé sur aucune intelligence, ni vision solide. Le véhicule individuel n’a aucun avenir, pourquoi extraire, transporter, transformer, et utiliser des ressources pour réaliser des infrastructures lourdes conçues pour des dizaines d’années (routes et ses aménagements) quand l’objet qui va rouler dessus n’existera plus d’ici peu. C’est incohérent.

Cela nous fait penser qu’il faudra sans nul doute être solidaire aussi dans nos pays et non seulement avec les pays qui ont besoin de se développer. Oui, certaines activités vont disparaître si elles ne peuvent se réformer profondément. Avec l’arrivée du numérique, Kodak a développé ses dernières photographies. Mais cette fois-ci, ça va concerner beaucoup d’entreprises et donc nous devons nous organiser, coopérer, accompagner, être solidaires ; car les transitions se font ensemble.

Enfin, tout comme Sophie Szopa, nous pensons que les médias ont un rôle et une responsabilité immense. Aujourd’hui, il n’est plus concevable d’inviter des éditorialistes qui sont dans le déni ou encore d’illustrer une canicule mortelle (affreux) par des enfants qui se baignent dans la fontaine du village (trop mignon). C’est un scandale !

La solution se trouve probablement dans la formation continue (et accélérée) et initiale des journalistes afin qu’ils se posent des questions pertinentes. Loin du show pour le show. Qu’ils soient en mesure d’apporter la contrepartie lorsqu’ils font face à un discours hors-sol.

La mise au point du Grand Défi sur la biodiversité

Philippe GRANDCOLAS, directeur de recherche sur la biologie de l’évolution Biodiversité Carnet de Bord du Grand Défi

Nous avons eu ensuite l’intervention de Philippe GRANDCOLAS, directeur de recherche au CNRS, spécialiste de la biodiversité. Ames sensibles passez directement à la conclusion, car ce sujet n’est pas traité dans les médias et pourtant, il est aussi important que l’enjeu climatique. Pour les autres, c’est parti !

L’humain fait partie de la biodiversité. Oui ! Tout ce qui est autour de nous est biodiversité ou y est directement lié. La biodiversité a une valeur de services écosystémiques. De manière très basique, on la mange.

Un exemple, les coraux produisent de la chimie qui favorise la création des nuages et donc de la pluie. Ils contribuent au cycle de l’eau, la base de la vie sur Terre. Ils protègent aussi environ 300 000 000 millions de personnes des vagues subversives. Ils agissent donc comme une barrière protectrice pour le littoral. On l’aura compris les coraux offrent de sérieux services écosystémiques. Une entreprise ne pourrait pas les remplacer. D’autant que dans l’absolu, ces services écosystémiques sont « gratuits ».

A peu près 20% des espèces sont connues. Il y a donc un potentiel gigantesque dans la nature que nous ne soupçonnons même pas. La nature est un livre ouvert et la détruire revient donc à se priver de nos futures « innovations ». C’est ce qu’on nomme la valeur d’option de la biodiversité. Il reste au doigt mouillé 80% de la biodiversité à découvrir sur Terre. (Je ne peux m’empêcher de penser aux milliards dépensés de manière privée pour opérer la conquête de Mars depuis la Lune).

Malheureusement, les voyants sont dans le rouge. La densité des insectes a diminué de 70% en quelques dizaines d’années. D’ici à 2040, on prévoit l’extinction d’un tiers des vertébrés. 42% des espèces d’arbres en Europe sont en train de s’éteindre tout simplement. On parle déjà de la disparition de 10 000 000 d’hectares de forêts. Quand on y ajoute les feux, les tempêtes, le résultat est tétanisant. Car ces forêts sont des puits de carbone mais aussi des biotopes, des habitats pour les autres espèces. Ces dernières disparaissent avec la disparition de leur milieu naturel. #CQFD

Ceci est à mettre en parallèle de chiffres intéressants à connaître. Il y a 2% de faune sauvage, 18% d’humains et 80% d’animaux domestiques. Cette proportion donne à réfléchir.

Notre agriculture est-elle consacrée à nourrir des animaux domestiques ? Une grosse partie, oui, vous l’aurez compris. Il faut beaucoup de surfaces agricoles. Cela implique de déforester. La méthode de déforestation est radicale : on brûle. En brûlant, on ré-injecte le CO2 qui était stocké dans les arbres et les sous-bois. Nous assistons au mitage des milieux naturels et des épidémies sont provoquées par la libération de virus, bactéries et germes. Ça vous rappelle l’Empire Romain et notre crise sanitaire récente ? Nous aussi.

« Cet extractivisme est en croissance folle ». L’effondrement de la biodiversité est augmentée par la surpêche (qui vide nos océans et perturbe les cycles naturels) mais aussi par un phénomène moins connu : le braconnage. Saviez vous que cette pratique est le troisième revenu de la mafia après le commerce de la drogue et du sexe ?

La liste des causes qui entraînent l’effondrement de la biodiversité ne s’arrête pas là. Il y a évidemment les pollutions liées à la chimie (pesticides, engrais et plastiques). Certains produits sont également des perturbateurs endocriniens et limitent la reproduction. L’essence même de la vie est aspirée dans un trou noir.

Ajoutons aussi les espèces exotiques envahissantes qui remplacent les espèces locales au détriment de cycles naturels équilibrés. Le commerce mondialisé provoque une hausse de ce phénomène de 70% dans 21 pays identifiés. Et sur le plan économique c’est une perte de 1 400 000 000 000 $.
Prenez le temps de bien compter les 0.

Oui vous avez bien lu.

Autre input qui ne facilite pas l’action. Les populations restent fixées à des situations passées, qui remontent à plus de 10 ans. Nous appelons cela le syndrome du référentiel glissant. L’esprit se réfère à une situation stable et antérieure qui n’est plus celle du présent : un effondrement rapide et massif de la biodiversité.

Cette situation n’est pas traitée dans les médias, ni à l’école. En face, nous avons des dessins animés avec des animaux en bonne santé et sympathiques qui ancrent une distorsion de la réalité chez les enfants.

La mise au point du Grand Défi sur l‘économie et l’entreprise

Bernard LECA, professeur à l’ESSEC Business School Carnet de Bord du Grand Défi biodiversité et changements climatiques

Avec l’intervenant suivant, Bernard LECA, professeur à l’ESSEC Business School, je me suis dis, c’est bon, on va souffler. Il va prendre du recul sur les données scientifiques, poser les bases de la réussite de la transition. Nous affirmer que la main invisible du marché va régler tous nos maux par le mouvement naturel (et économique) des choses. Ça va nous reposer l’esprit.

En effet, la prise de hauteur a été affichée dès les premiers mots. Et ils sont clairs venant d’une personne au cœur de l’économie française et européenne :

« Pas de biosphère, pas de social, pas d’économie. »

« Pas d’environnement, pas d’économie. »

« Les humains représentent 0.01% de la biomasse. Depuis 2020, la production humaine a dépassé la biomasse. »

« Mc Kinsey estime 28 trillions € d’investissements en Europe pour modifier le cap de manière radicale. » (Sur cette citation, nous avons préféré l’écrire en toute lettre car en chiffres, nous avons eu peur de nous planter).

« Énorme besoin d’innovation. Pourtant il faut se méfier des innovations car elles ne sont pas matures. L’hydrogène vert, l’impression 3d pour relocaliser l’industrie, les fermes verticales, la captation robotisée du carbone… rien n’est prêt ».

« Avec la Taxonomie Européenne les banques sont en panique. Certaines sont au bord d’une faillite ».

Allez, prenez le temps de souffler.

Digérez ces informations en inspirant et expirant lentement.

C’est bon ?

Allez, on repart pour se mettre à niveau. C’est bien l’objet de cet article du Carnet de Bord du Grand Défi des Entreprises pour la Planète. Avoir la pleine conscience des enjeux pour regarder le présent et les futurs droit dans les yeux. C’est de cette manière que nous abordons notre activité chez 22EME SIECLE.

Concernant la taxonomie, je pense que c’est un signal absolu de l’urgence et de la gravité de la situation. C’est aussi un élément chargé d’espoir concernant la transformation quasi immédiate et obligatoire de nos économies et évidemment de nos entreprises.

La taxonomie est « une classification des activités économiques ayant un impact favorable sur l’environnement. Son objectif est d’orienter les investissements vers les activités « vertes ». »

Cela implique que les banques doivent, dans un délai court, transformer leurs portefeuilles d’investissements. De l’extraction fossile à des projets vertueux pour l’environnement. Ce tour de magie est obligatoire. Nous sommes condamnés à réussir. On le sait désormais : pas d’environnement, pas de business. Je pense que tout va s’accélérer puisque même les banques centrales, depuis le discours de Carney ont compris les risques d’une économie à +2°c. Allez on le redit une dernière fois : pas de nature, l’aventure s’arrête.

Ce qui est triste, mais on ne va pas refaire l’histoire, c’est que nous avions 40 ans pour réaliser cette transition inéluctable et que là, maintenant, nous disposons d’une poignée d’années. On peut se rassurer en se disant que travailler dans l’urgence est certainement génératrice de créativité.

Alors, résumons. La compensation n’est que du greenwashing et les technologies ne sont actuellement pas disponibles.

Bernard ne voit qu’une seule issue : la sobriété.

Il insiste : la sobriété, pas l’innovation.

Il propose d’agir sur le transport, l’alimentation, l’isolation des bâtiments, l’efficacité énergétique, de devenir son propre producteur d’électricité ou de se tourner vers un fournisseur vert (type Enercoop).

La démarche vers plus de sobriété commence par un bilan carbone sérieux. Il permet de comprendre d’où on part, sa situation à un instant et de capter dès le début, les marges de manœuvre sur ses scopes pour diminuer sérieusement son empreinte.

Scope 1 : son activité immédiate.

Scope 2 : les émissions indirectes liées à sa consommation d’énergie.

Scope 3 : les émissions indirectes générées par les consommateurs, les fournisseurs, l’extraction des matières premières. Ce dernier scope est sous-estimé et offre la possibilité d’une réaction vertueuse en chaîne..

Ok.

Pour l’adaptation de l’entreprise, il propose de s’appuyer sur les scénarios du GIEC ou de l’Agence Internationale de l’Énergie pour construire ses propres plans de transformation.

Deux éléments m’interpellent : l’un concerne l’inclusion de l’ensemble des salariés dans la démarche. Jusque-là, il était de rigueur de travailler au corps la gouvernance de l’entreprise pour que les décisions soient engagées. Dans les faits, sa marge de manœuvre est faible si l’ensemble des personnes qui animent l’activité (salariés) ne sont pas réellement volontaires.

Probablement que cela passe par insuffler plus de démocratie et de concertation dans l’entreprise.

L’objectif est clair : inclure et créer l’adhésion pour que la créativité et la mise en œuvre des plans d’action soient facilitées… dans des temps courts.

D’ailleurs, chez 22EME SIECLE, nous faisons immédiatement le parallèle avec la planification à l’échelle d’un territoire (PAECT, Agenda 2030) qui suppose, chaque fois une phase de concertation avec l’ensemble de ses habitants, des élus, des tissus économiques et associatifs.

L’autre point concerne la coopération. Exit la concurrence qui stimule le business. Là, il va falloir être coordonnés, solidaires, en action ensemble. Bref, faire briller notre intelligence collective et de manière locale.

Bernard parle de « travailler avec son écosystème sur son territoire ». Comment peut-on œuvrer avec les autres entreprises pour penser l’économie circulaire, le design de produit et de service ? La coopération est aussi vivement suggérée avec les Universités qui constituent un vivier d’étudiants, de chercheurs, prêts à se confronter à des blocages et relever les défis techniques soulevés par les entreprises.

Pour conclure l’exposé de Bernard, rappelons que seules trois entreprises du CAC 40 sont alignées avec l’Accord de Paris pris en 2015. C’est très peu. Nous avons un énorme chantier face à nous et nous devons le réaliser en un temps record.

Pas de soucis de crise existentielle au regard de toutes ces informations relatées dans cet article.

On se sent exister là !

Pour réussir sa vie aujourd’hui, ce n’est pas une Rolex qu’il nous faut.
Pour réussir sa vie il faut être actrice ou acteur de la métamorphose positive de notre civilisation.

#simple

La mise au point du Grand Défi avec la relève

Jean Babptiste MASSONI, Pour Un Réveil Écologique Carnet de Bord du Grand Défi Changements climatique et biodiversité
Justine DUVAL Pour un Réveil Ecologique Carnet de Bord du Grand Défi, diagnostic et enjeux

Heureusement la relève est là. Justine DUVAL et Jean-Baptiste MASSONI représentent Pour Un Réveil Écologique.

Ils nous annoncent que 7 étudiant.e.s sur 10 souhaitent travailler pour une entreprise qui a une vision du développement durable ancrée dans son activité.

D’ailleurs, les trois grands témoins entrepreneurs qui ont clôturé la seconde journée à Nantes le disent : « nous avons réussi notre transition écologique et nous recrutons les meilleurs qui viennent naturellement vers nous ».

Plus précisément, ces étudiants veulent offrir leurs intelligences pour des entreprises qui pensent sobriété et l’économie circulaire en intégrant la pertinence de la finalité des produits et des services.

Les externalités négatives doivent être prises en compte dans le business model afin d’aller dans le sens de l’Accord de Paris et des rapports du GIEC.

De manière générale, cette génération qui arrive sur le marché du travail souhaite fonder un monde qui n’est pas celui de la croissance dans un monde fini. Elle pense que l’abondance et la surconsommation ne sont plus synonymes de confort.

Cette génération veut être le maître d’œuvre d’un nouveau récit collectif. Et là encore, il semble que le mot clé soit la sobriété. Mais une sobriété qui est heureuse. Elle s’appuie sur un ralentissement pour prendre le temps de vivre avec les siens. De laisser la place à des moments de partage. De respirer un air de meilleure qualité. De se nourrir de denrées qualitatives pour être en meilleure santé.

Présentée sous cet angle, la sobriété, selon ces étudiants de haut niveau, met en appétit. Nous sommes loin de cet a priori qui consiste à dire avec déni : « si c’est pour retourner à l’âge de pierre ». Non, on l’aura compris. Plutôt une société du mieux vivre.

La mise au point du Grand Défi avec l’expérience

Bettina LAVILLE, Comité 21, Carnet de Bord du Grand Défi

Nous faisons ensuite un bon intergénérationnel avec l’incontournable Bettina Laville, fondatrice et présidente du Comité 21 post Sommet de La Terre, à Rio en 1992. C’est une des deux organisations historiques sur le développement durable en France (avec 4D, Think and DO Tank).

Bettina dresse quelques constats avec sévérité et une pointe d’humour, provoquée régulièrement par Jérôme Cohen, maître (et perturbateur bienveillant) de cérémonie. Vu le ton grave et sans concession de Bettina, ces joutes verbales ont pu faire du bien à l’auditoire.

Elle informe que 2023 est l’année du premier bilan des émissions mondiales. Et qu’il sera sans surprise : catastrophique.

Elle évoque deux raisons. L’Accord de Paris n’est toujours pas appliqué depuis 2015 et le plan de relance post COVID a un effet rebond très fort sur l’économie (et donc les GES).

Bettina termine son intervention par une note d’espoir, à sa manière. Elle constate que les citoyens ont vraiment compris l’ampleur de notre situation. Plus personne n’est climato-sceptique. Il reste encore du déni, mais les faits sont là : nous vivons et ressentons déjà les prémices des changements climatiques. Cela a pour conséquence positive de faire peser une grosse pression sur les investisseurs par les populations des pays démocratiques. Les investissements sont désormais adossés à 40% de critères ESG pour leurs attributions. C’est un signal fort que la transformation est en cours et qu’il n’y aura pas de retour en arrière.

Épisode n°1 : Nantes les 10 et 11 juin 2022 – Diagnostic et enjeux

Pour conclure ce premier épisode du Carnet de Bord

Bravo et merci à toute l’équipe du Grand Défi.

La mise à niveau a été sans filtre et précise grâce aux interventions de haut niveau. La dynamique et l’ancrage ont été réussis. Les ateliers entre délégué.e.s des entreprises ont démontré (toujours de manière très subjective) un niveau supérieur de connaissances sur les enjeux climatiques et de biodiversité.

Cette assemblée est aussi impressionnante que rassurante.

On ne part pas du tout d’une feuille blanche.

La dynamique générale est volontaire, agréable et engagée.

Nous sommes prêts pour nous retrouver les 8 et 9 juillet, à Lille, avec un écosystème élargi (de nombreux délégués montent dans le bateau). Une autre métropole, un autre territoire, pour entrer plus encore dans le fond des sujets. Maintenant que nous sommes ancré.e.s au même niveau d’information, nous allons porter nos échanges sur l’entreprise et ses transformations. Le titre de cette session : Rôle, responsabilité et impact des entreprises.

Merci de diffuser ce premier article de notre Carnet de Bord à l’externe dans vos réseaux, à l’interne dans votre entreprise.

Nous serons heureux d’utiliser ces contenus, pour créer des nouveaux liens et prendre l’autoroute de la coopération pour transformer ensemble. Nous avons l’oreille attentive, parlons en !

Quelle est la suite du carnet de bord du Grand Défi des entreprises pour la planète ? Nous vous donnons rendez-vous fin juillet, pour la publication du second épisode. Cette fois-ci la lecture se fera peut-être en vacances en pause au milieu d’un champ, d’une montagne, d’une plage.

En tout état de cause, avec 22EME SIECLE, nous regardons avec réalisme notre contexte et nous avons bien l’intention de contribuer à marquer notre histoire commune de manière positive.

Avec ce #GrandDéfi nous nous sentons bien à notre place.

Merci la chance ;-)

#WATFF
(We Are The Fantastic Futures)

Raphaël Bosch Joubert
Délégué du Grand Défi des Entreprises pour la Planète
Président de 22EME SIECLE

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